La vente ou la location d’un logement implique d’évaluer sa performance énergétique afin de communiquer à l’acquéreur ou au locataire le potentiel du bien en termes de sobriété énergétique, de respect de l’environnement et de confort d’été. Le diagnostic de performance énergétique, tel qu’il est réalisé depuis la réforme entrée en vigueur le 1er juillet 2021, diagnostic plus fiable et opposable, permet de fournir ces informations.
Il permet aussi concrètement et lisiblement de positionner le logement sur une échelle de performance énergétique allant de la classe A (logement très performant et très écologique) à la classe G (logement excessivement peu performant et énergivore).
Ce classement est très utile, même pour les vendeurs et les bailleurs. En effet, un résultat F ou G ajoute des contraintes lors d’une vente (obligation de réaliser un audit énergétique à compter du 1er avril 2023) ou empêche la réalisation d’un projet de location (interdiction de louer pour cause d’indécence énergétique au travers d’un calendrier progressif qui débute dès 2023).
Oui, les informations disponibles au sein du DPE sont nombreuses et diversifiées.
En effet, le diagnostic de performance énergétique ne se limite pas à l’attribution d’une note de performance énergétique et environnementale apposée sur une étiquette à double seuil, il fournit aussi d’autres types de contenus comme l’estimation des dépenses énergétiques annuelles du logement en euros, la performance du confort d’été hors climatisation, le schéma des déperditions de chaleur et même au moins un parcours de travaux d’économies d’énergie.